Dans la continuité de l'adoption novatrice, lors du sommet mondial de la biodiversité à Nagoya (Japon) en octobre 2010, d'un plan d'actions pour impliquer les gouvernements locaux et infra nationaux dans la mise en œuvre du nouveau plan stratégique décennal de la Convention pour la Diversité Biologique, la Ville de Montpellier, avec le soutien du gouvernement français a accueilli la première réunion pour préciser les résultats et les étapes qui ressortent de ce processus.
31 participants représentaient plus de 2100 villes et régions (à travers les réseaux tels que ICLEI's Local Action for Biodiversity programme*, le réseaux des gouvernements régionaux pour le développement durable, le Comité des régions de l'Union européenne, l'association des maires des grandes villes de France, L'association des régions de France, Nature Parif, Plante & cités) ainsi que les gouvernements de France, du Brésil, de la Suède, du Portugal,de Singapour et d'Afrique du Sud, des agences internationales telles que UN Habitat, l'UICN (Union internationale de la conservation de la Nature), des instituts de recherche comme le Stockholm résilience Center et les villes telles que Mexico, Montpellier, Montréal, Curitiba, Paris, Bonn , Lisbonne.
L'ouverture de la réunion a été faite par Madame MANDROUX, Maire de Montpellier, MonsieurTHEBAULT, Ambassadeur de l'environnement pour la France et le Docteur DJOGHLAF secrétaire exécutif de la Convention, suivie par une présentation de cadrage du professeur WEBER, chercheur au CIRAD sur la nécessité d'un retour de la nature en ville.
Pendant deux jours, les participants ont pu identifier des partenaires pour des projets communs et entamer la mise en place d'engagements contractuels établis entre ces différents partenaires. Cette méthode de production a engendré plus de 15 projets concrets incluant l'établissement de projets de coopération décentralisés sur la biodiversité, la désignation de référents pour la Convention au niveau des gouvernements locaux, l'évaluation globale des liens entre biodiversité et urbanisation ainsi que des projets de sensibilisation des habitants des villes autour de la biodiversité en lien avec l'adoption par les nations unis de la proclamation de 2011-2020, décade de la biodiversité.
L'utilisation d'un index d'auto évaluation, développé à l'initiative de Singapour et testé par 35 villes autour du globe dont Montpellier, destiné à évaluer la biodiversité locale et la gouvernance de ses services éco systémiques, a été encouragée, afin que cette utilisation soit la plus large possible sur un plan international.
De nombreux évènements dédiés à des aspects spécifiques du plan stratégiques ont étéégalement envisagés. En plus de la réunion de ICLEI Local Action For Biodiversity en Afrique du Sud en février prochain, des réunions spécifiques seront organisées pour engager plus en avant les villes et régions françaises, ainsi que les villes du Bassin méditerranéen.
A l'issue de cette réunion, Madame Le Maire de Montpellier a accepté l'invitation de devenir membre du comité consultatif de la Convention pour les Villes et la Biodiversité, aux coté de Monsieur TREMBLAY, Maire Montréal, Monsieur DUCCI, Maire de Curitiba, Monsieur NIMPTSH, maire de Bonn et Monsieur KAWAMURA, maire de Nagoya.
Le rapport détaillé de cette réunion de Montpellier sera diffusé par la Convention pour la Diversité Biologique auprès des gouvernements des 193 états signataires de la Convention ainsi qu'à l'ensemble des participants présents à Nagoya. Il représentera également une part des contributions apportées à la prochaine conférence des parties (COP 11) qui se tiendra en Inde en octobre 2012.
Les conclusions de cette réunion vont contribuer de manière significative à atteindre le résultat attendu par la Convention des 193 signataires qui est d'atteindre, dans les 10 années à venir, les 20 objectifs fixés à Nagoya en octobre dernier pour stopper l'inacceptable érosion du patrimoine vivant de la planète et de sa biodiversité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire