Hélène MANDROUX, maire de Montpellier a souhaité réagir aujourd’hui à la décision prise par la Commission nationale du débat public relative au dossier de l’A9.
« Nous accueillions avec une extrême prudence la décision prise mercredi par la Commission nationale du débat public de lancer une nouvelle « concertation sur le déplacement court de l’autoroute A9 au droit de Montpellier ».
Car ce qui compte en effet, c’est la décision que prendra le Gouvernement et il ne l’a toujours pas prise ! Il y a même fort à craindre que celui-ci ne se saisisse de cette nouvelle procédure de concertation pour prolonger à nouveau indéfiniment les délais par de nouvelles études et procédures. Et qu’il s’abstienne de décider afin de ménager les opposants à ce projet, très minoritaires sur le terrain mais actifs auprès des cabinets ministériels.
Or, de débat en concertation, il y a quatre ans maintenant que l’Etat tergiverse sur ce dossier alors qu’il dispose désormais d’une décision irrévocable du Conseil d’Etat constatant l’utilité des travaux de déplacement de l’A9 et leur caractère urgent. Faut-il à nouveau rappeler le risque quotidien que courent des milliers d’usagers et l’aggravation, statistiquement mesurée, des risques d’accident ?
Malgré son extrême impatience de voir l’Etat passer enfin à l’action, la Ville de Montpellier entend aux côtés des autres collectivités concernées, prendre toute sa part dans la concertation demandée par la CNDP, en exigeant que celle-ci soit courte, sincère et débouche sur une véritable décision. Dans ce cadre, la Ville se mobilisera afin d’obtenir enfin la décision ferme du gouvernement de réaliser un projet, quel qu’il soit, compatible avec la déclaration d’utilité publique déjà rendue sur ce dossier en 2007. Toute autre décision du Gouvernement équivaudrait à un abandon pur et simple du projet de déplacement de l’A9, dont il devrait répondre des conséquences.»
Hélène MANDROUX, maire de la Ville de Montpellier
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