« C’est avec beaucoup de regret que j’ai pris connaissance de la démission d’Edgar Grospiron de son poste de directeur général de la candidature d’Annecy 2018. C’est un coup dur pour la France, car il était jusqu’à présent l’un de fers de lance de cette candidature. Un grand champion qui avait su apporter toute son expertise et toute son énergie à ce projet ambitieux et essentiel pour le sport français. Malheureusement, il constate, comme l’ont fait avant lui Jean-Claude Killy et Guy Drut, que les conditions ne sont plus réunies aujourd’hui pour permettre à Annecy d’assumer cette ambition, notamment sur le plan financier, face aux candidatures de Munich et Pyeongchang.
Je le regrette d’autant plus que c’est un aspect très important que nous avions intégré dans la candidature de Nice, que j’ai proposée il y a deux ans. Nous savions que les dimensions internationales et financières étaient essentielles pour s’imposer au final ; nous avions parfaitement conscience qu’il fallait une candidature hors norme pour inverser la tendance qui fait encore de PyeongChang un favori.
Sur ces deux dimensions, portée par son activité touristique, par son expérience d’organisation de grands événements et par sa capacité à nouer des partenariats économiques et financiers, la candidature de Nice offrait toutes les garanties. C’est pour cette raison que nous nous étions lancés dans cette aventure. J’étais persuadé que Nice pouvait faire gagner la France. Malheureusement les points qui ont prévalu pour le choix de la candidature française n’ont pas privilégié ces critères.
Ma déception n’en est que plus grande aujourd’hui. Car j’ai bien conscience que si Annecy ne se présente pas en position de force au mois de juillet prochain à Durban, la France risque d’attendre encore longtemps avant de retrouver une si belle occasion d’accueillir un tel événement sportif »
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