mardi 28 décembre 2010

Nice : précisions de la ville concernant l’article paru dans Les Echos « Paris, Neuilly et Nice, mauvais élèves du logement social »

Suite à l’article paru dans Les Echos, faisant état d’une pénalité de 2,4 M €, payée par la Ville de Nice au titre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU), nous souhaitons vous apporter les précisions suivantes.

Ce montant de 2,4 M € est brut.
Nous nous étonnons que l’article ne précise pas que cette somme ne tient pas compte des dépenses déductibles correspondant aux sommes allouées pour la production de logements. Le montant réel de la pénalité payée par la Ville de Nice en 2010, au titre du dernier inventaire SRU réalisé en 2009 et basé sur l’année de production 2008, n’est en fait que de 826.746 €, grâce à l’action mise en place par Christian Estrosi dès son élection en tant que Maire de Nice.

Par ailleurs, nous tenons à rappeler que Christian Estrosi a été élu en mars 2008 et qu’il a du assumer, cette année là, les choix de la précédente municipalité.

Au titre du prochain inventaire SRU, qui est en cours de réalisation sur la production de l’année 2009, la Ville de Nice ne paiera pas de pénalité. En effet la somme allouée pour la production de logements sera supérieure au montant des pénalités prévues pour le non respect des 20% de logements sociaux.

Les résultats de l’action politique engagée par Christian Estrosi est bien sur particulièrement significative à partir de l’année 2009 : « Je vous précise que l’objectif annuel de la Ville de Nice en matière de logements sociaux depuis mon arrivée est de 780 logements par an. Objectif que nous avons atteint en 2009, avec 783 logements sociaux et que nous allons dépasser en 2010 avec 850 logements sociaux. »

lundi 20 décembre 2010

Droit de réponse au reportage diffusé le dimanche 19 décembre dans le journal télévisé de France 3 édition Méditerranée

Eric CIOTTI, Député des Alpes-Maritimes et Rapporteur pour le Commission des lois de l'Assemblée Nationale de la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure tient à réagir suite à la diffusion d'un reportage dans l'édition régionale du journal 19/20 de France 3 Méditerranée, dimanche 19 décembre 2010.
Eric CIOTTI tient à s'inscrire en faux face à cette chronique partisane et erronée.
L'article 32 ter A de la LOPPSI crée, en effet, une procédure permettant l’évacuation forcéedes campements illicites lorsque leur installation présente de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques. Ce dispositif vise les cas où des installations présentent un danger pour les personnes qui les occupent ou pour les personnes qui résident à proximité.
En aucun cas, cette disposition ne vise les installations dès lors qu'elles ne présentent aucun  risque pour l'ordre public.
Sous couvert d'anonymat, les personnes qui témoignent dans ce reportage se déclarent propriétaires de leur terrain et évoquent un choix de vie. Ils n'occupent pas illicitement un terrain, leurs agissements ne présentent pas de risque pour la sécurité ou la tranquillité publique. Dès lors, contrairement aux allégations véhiculées par ce reportage, ils ne sont absolument pas concernés par cette disposition.
De même, contrairement à ce qui a pu être exprimé dans ce reportage, la procédure est strictement encadrée avec des voies légales de recours.
Eric CIOTTI regrette de voir ainsi dénaturée une loi, qui a pour seule vocation la protection des citoyens, en ne laissant la parole qu’à ses détracteurs.             

vendredi 17 décembre 2010

Décès d'Ida ANSELMO : Hommage de la Ville de Montpellier

A l’annonce du décès d’Ida ANSELMO, la Ville de Montpellier tient à saluer une femme active et engagée qui a su comme présidente et membre actif de l’association Nouveau St Anne, prendre part à la vie de son quartier en créant et en participant notamment à diverses manifestations telles que la Foire aux Santons, la Mostra du Livre ancien, les Antiquaires de Montpellier ou le Festival des nuits de St Anne. En 2009, elle reçut la médaille de la Ville pour son dévouement au service du quartier et à de la vie associative.

jeudi 16 décembre 2010

Toulouse : Augmentation des frais de police et de gendarmerie pour les manifestations sportives, François Briançon écrit à Brice Hortefeux

Jeudi 16 décembre, François Briançon, adjoint au maire chargé des sports et loisirs, a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, pour attirer son attention sur les conséquences de l'augmentation des prestations de police et de gendarmerie sur les manifestations sportives. 

Depuis le 28 octobre dernier, « nombre d'organisateurs m'ont interpellé sur la forte augmentation des prestations dont le montant unitaire passe de 2,40 euros à 13,33 pour atteindre 20 euros en 2014» écrit François Briançon. Ces décisions risquent de remettre fortement en question certaines manifestations, notamment les courses cyclistes. « Compte tenu de ces nouvelles dépenses, dans l'incapacité d'équilibrer leurs budgets, les organisateurs seront malheureusement contraints d'annuler. » L'adjoint au maire demande donc au ministre de procéder à un nouvel examen de ces mesures.

Nice : Présentation des orientations du Pôle d’échange multimodal par Christian Estrosi

A- Le pôle d’échanges multimodal Nice-Aéroport

1- Les enjeux du pôle multimodal

Un accord commun des acteurs, Etat, Conseil Régional, Département, Communauté Urbaine,
RFF, SNCF, Société aéroportuaire, CCI, a conduit à l’identification d’un pôle stratégique
entre le littoral et la vallée du Var, sur l’axe Est / Ouest, nœud de connexion de l’ensemble
des infrastructures de transport.

Une étude a permis, en accord avec les partenaires, d’arrêter un dimensionnement du pôle
sur la base de 10 millions de voyageurs/an en 2023 avec une projection de 17 millions de
voyageurs/an en 2030.

Cet équipement jouera un rôle majeur et structurant pour l’OIN et bien entendu pour la
métropole Nice Côte d’Azur. Il est le premier et principal maillon d’un véritable réseau de
pôles multimodaux qui jalonneront l’Eco-Vallée au service de la mobilité durable.
Il revêt une importance de premier rang pour le futur quartier du Grand Arénas (pôle
d’affaires à vocation internationale) et notamment pour le projet de parc des expositions qui
bénéficiera ainsi d’une position quasi unique en Europe au contact du deuxième aéroport de
France et au cœur de la destination azuréenne.

Quatre enjeux principaux ont été identifiés :
- un enjeu de déplacement pour une mise en relation efficace des différents modes de
transport. Il s’agit principalement d’un pôle « voyageurs » qui a pour objet une mise en
relation de l’ensemble des moyens de transport : aéroport, lignes ferroviaires dont le TER,
tramway, bus, cars, taxis, modes doux et plus tard la LGV ;
- un enjeu urbanistique fort avec la nécessité de créer des liens entre les quartiers
environnants et les autres équipements majeurs de la basse vallée du Var ;
- un enjeu économique avec la constitution d’un véritable quartier d’affaires et la
réalisation du centre des expositions et des congrès qui, avec ce pôle, sera un levier
économique majeur pour le territoire ;
- un enjeu d’innovation dans le cadre de la démarche Eco-cité en termes de conception,
de fonctionnement et de gestion.

2 – Le programme et le calendrier

Le programme propose une constructibilité de l’ordre de 70 000 m² dont 11 000 m² environ
pour les équipements de transport sur les bases suivantes :
- une organisation sur un axe Nord-Sud de part et d’autre de la voie ferrée, reliant l’aéroport
à la route de Grenoble, autour d’un espace public structurant, permettant de les relier entre
eux dans une approche d’urbanité apaisée.

Les études de maîtrise d‘œuvre urbaine seront engagées début 2011. Elles porteront
notamment sur les missions de conception, d’avant-projet et de projet relatifs à la
réalisation des infrastructures du pôle. Un démarrage des travaux est prévu en 2013 si les
financements sont installés.

2016 : livraison du pôle comportant toutes les fonctionnalités de transport en lien avec la mise
en service de la ligne Est-Ouest du tramway

Aux environs de 2023 : accueil de la LGV

3 - Le pôle multimodal : un élément structurant de l’Ecocité

Le sud du périmètre de l’O.I.N., sur le territoire de la communauté urbaine Nice Côte
d’Azur, a été sélectionné par le ministère du développement durable pour entrer dans la
démarche Eco-cités au côté de douze autres grandes opérations de développement urbain.
Elles auront accès au fonds « ville de demain » des investissements d’avenir pour adosser un
cofinancement Etat à des actions innovantes déployées sur le périmètre des Ecocités.
Dans ce cadre, le pôle multimodal de Nice-Aéroport se positionne comme un équipement à
très haut niveau d’innovation au service des usagers pour une mobilité durable et optimisée.

B- Liaison voie Pierre Mathis à l’autoroute A8

La Voie Pierre Mathis a été ouverte à la circulation le 16 février 2007. Toutes les études de
trafic réalisées montraient qu’à la sortie Grinda, nous arriverions très vite à saturation et que
le carrefour saint Augustin serait très rapidement thrombosé.

1. Qu’a fait la précédente municipalité ?

Une première délibération a été prise le 15 septembre 2006, délibération modifiée le 16
mars 2007. Cette dernière délibération engageait la concertation publique sur la nécessité de
réaliser un ouvrage permettant d’éviter les carrefours GRINDA et ST AUGUSTIN.

La concertation s’est déroulée du 16 avril au 1er juin 2007.

Une réunion publique a été organisée le 14 mai 2007 et présentait simplement les principes de
raccordement de la Voie Pierre Mathis à l’Autoroute A8.

Deux solutions étaient proposées :
- la solution 1 : avec un mini tunnel reliant la chaussée nord à la chaussée sud de la Voie
Pierre Mathis et un mini tunnel reliant le boulevard Cassin au boulevard Pompidou.
- la solution 2 : tunnel direct entre la sortie de la Voie pierre Mathis et la route de
Grenoble.

Le registre de concertation a permis de recueillir 72 avis :
- 34 avis favorables à la solution 1,
- 32 avis favorables à la solution 2
- 8 avis hors sujet.

La précédente équipe municipale n’a donné aucune suite à cette concertation.

2. Actions engagées avec mon équipe

- Premières visites de terrains.

- Dès juillet 2008 : 1er courrier au Cabinet de Jean-Louis Borloo pour demander la
construction d’un tunnel unidirectionnel reliant la voie Mathis à l’A8 sur une longueur de
1550 m.

- 2ème courrier à Jean-Louis Borloo le 31 décembre 2008 proposant l’intégration du projet
dans le contrat de concession liant ESCOTA à l’Etat.

- Réponse de Jean-Louis Borloo le 20 juillet 2009 demandant la saisine du Conseil d’Etat.

- 2010, réponse négative du Conseil d’Etat, qui in fine, a considéré qu’il n’était pas possible,
dans le cadre contractuel qui lie l’ETAT à ESCOTA, de faire réaliser par cette dernière ce
tunnel.

Conscient du caractère prioritaire de ce projet j’ai tout de suite proposé au Conseil
Communautaire de lancer les études de liaison entre la sortie ouest de la Voie Pierre Mathis et

la vallée du Var, l’A8 et le quartier Arénas-Aéroport.

Parallèlement, j’ai engagé une réflexion sur la mise en œuvre d’études pour améliorer le cadre
de vie des habitants de l’avenue Grinda et de la route de Grenoble (les études acoustiques sont
en cours).

Au vue du projet multimodal tel qu’il est projeté aujourd’hui, la solution n° 1 présentée n’est
plus envisageable. En effet, avec les flux actuels de circulation, cette solution enverrait,
devant le pôle multimodal, 20 à 25 000 véhicules jour sur le boulevard René CASSIN dans le
sens ouest et environ 20 000 véhicules jour dans le sens est.

De plus, compte tenu du tracé du projet tram, le tramway serait coupé deux fois par ce projet.

Seule reste envisageable la liaison directe entre la Voie P. Mathis et la route de
Grenoble.

Aujourd’hui, les études sont en cours. Les premières études pour ce nouvel ouvrage ont
été présentées au Centre National d’Etudes des Tunnels (CETU) basé à Lyon. Ces études
permettent de valider le principe d’un tunnel à double voies dans le sens Nice vers la route de
Grenoble qui acceptera tous les gabarits de véhicules.

Les études opérationnelles sont engagées.

D’ores et déjà je vous annonce qu’un point d’étape sur ces études sera effectué à l’occasion de
la livraison des travaux qui sont en cours de réalisation sur la voie Mathis.

mercredi 15 décembre 2010

Parc zoologique de Montpellier : les naissances de l'année 2010

Un hectare, 11 km de sentiers pour aller à la découverte des animaux des cinq continents ou d'espaces sauvages de garrigue... Le plus grand espace vert de Montpellier est aussi un lieu unique pour ceux qui veulent découvrir la biodiversité ! Le parc héberge 80 espèces, plus de 1 500 animaux répartis sur 52 enclos parmi les plus vastes d'Europe.
Durant l'année 2010, de nombreux animaux ont vu le jour dans le parc zoologique et dans la serre amazonienne de Montpellier. Parmi ces animaux on dénombre :

·        Un petit tatou né le 11 février.
·        Trois petits addax nés depuis le 20 mars. Lorsque les mâles seront plus âgés, ils rejoindront le groupe du vallon africain en compagnie des mouflons à manchettes et des magots. L'enclos est situé à côté des lions de l'Atlas.
·        Trois élands du Cap nés depuis le 5 avril.
·        Une petite femelle bongo née le 2 mai.
·        Cinq loups ibériques nés le 21 mai.
·        Deux petites amazones à ailes orange nées depuis le 29 mai. Elles sont visibles à l'entrée du parc.
·        Quatres onagres nés en mai et juin. Le parc zoologique de Montpellier possède l'un des plus grands groupes européens d'onagres en captivité.
·        Un petit paca né le 4 juin. Il se trouve, avec ses parents, dans le nocturama.
·        Sept nandous nés depuis le mois de juin.
·        6 ibis rouges nés en juillet.
·        Une femelle bharal née le 11 juillet.
·        2 motmots houtouc nés le 17 juillet.
·        Deux petites femelles hyppotrague noir nées le 23 septembre et le 16 octobre 2010.
·        Un petit ocelot, Soyoba, né le 10 octobre.
·        Un petit tamanoir, Japurá, né le 12 octobre. Il est visible sur le dos de sa mère quand elle se déplace.
·        Un petit douroucouli né le 23 octobre.

mardi 14 décembre 2010

Nice : réaction de Christian Estrosi à propos de la candidature d'Annecy aux Jeux Olympiques

« C’est avec beaucoup de regret que j’ai pris connaissance de la démission d’Edgar Grospiron de son poste de directeur général de la candidature d’Annecy 2018. C’est un coup dur pour la France, car il était jusqu’à présent l’un de fers de lance de cette candidature. Un grand champion qui avait su apporter toute son expertise et toute son énergie à ce projet ambitieux et essentiel pour le sport français. Malheureusement, il constate, comme l’ont fait avant lui Jean-Claude Killy et Guy Drut, que les conditions ne sont plus réunies aujourd’hui pour permettre à Annecy d’assumer cette ambition, notamment sur le plan financier, face aux candidatures de Munich et Pyeongchang.

Je le regrette d’autant plus que c’est un aspect très important que nous avions intégré dans la candidature de Nice, que j’ai proposée il y a deux ans. Nous savions que les dimensions internationales et financières étaient essentielles pour s’imposer au final ; nous avions parfaitement conscience qu’il fallait une candidature hors norme pour inverser la tendance qui fait encore de PyeongChang un favori.

Sur ces deux dimensions, portée par son activité touristique, par son expérience d’organisation de grands événements et par sa capacité à nouer des partenariats économiques et financiers, la candidature de Nice offrait toutes les garanties. C’est pour cette raison que nous nous étions lancés dans cette aventure. J’étais persuadé que Nice pouvait faire gagner la France. Malheureusement les points qui ont prévalu pour le choix de la candidature française n’ont pas privilégié ces critères.

Ma déception n’en est que plus grande aujourd’hui. Car j’ai bien conscience que si Annecy ne se présente pas en position de force au mois de juillet prochain à Durban, la France risque d’attendre encore longtemps avant de retrouver une si belle occasion d’accueillir un tel événement sportif »